mercredi 6 janvier 2016

Tenues traditionnelles algériennes



















tenue chaoui


sa tenue est le Lhef chaoui qui a des origines Romaine c'est une robe faite d'habitude dans du tissu noir ou à fleurs et brodée de fils de laine de differentes couleurs .Le Lhef Chaoui a était modérnisé ; le bas de la robe a était remplacé par un pantalon large ou un sérouel et les fils de laine par de la peinture sur soie 
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mardi 5 janvier 2016

Djebba fergani


Le Fergani de Constantine, ou el Ksentiniya. 
Constantine, la capitale de l'est algérien, la ville aux ponts suspendus est une des plus belles et des plus importantes cités du Maghreb de part son histoire mais aussi de part son patrimoine. 
Il suffit de voir une photo de Constantine pour la reconnaitre immédiatement, par ses ponts qui la relie à d'immenses falaises qui lui donnent l'impression d'etre au une cité suspendue. Constantine, c'est une ville d'art qui a donner naissance a de grands artistes, et d'immenses talents, c'est aussi la ville du Malouf ce style musical sacré qui emporte par ses rythmes et chante les éloges du prophète (SAWS). Dailleurs un des plus célèbre chanteur de malouf reste incontestablement el Hadj Mohamed Tahar el Fergani, qui a donner son nom à la tenue royale constantinoise. 









Le trousseau de la mariée constantinoises est royal, dailleurs il n'est pas rare d'entendre dire, que c'est normal, sa dot est élevée, c'est dire la royauté de ces femmes. 
Le fergani est la robe constitué de velours Katifa et travaillé de Mejboud (ces fils d'or enchevretrés sous forme de panneaux qui prennent des formes géométriques ou florales). Ce travail de la robe se nomme le Terzi. 
Le fergani existe en de nombreux modèles et de toutes les couleurs, meme si les plus typpiques sont les couleurs sombres comme le noir, le rouge, le vert et le prune, qui met en avant la dorure du travail et surtout des bijoux qui ornent la constantinoise. 
Aujourd'hui le Fergani se trouve partout en Algérie, toutes les villes l'ont adopter et beaucoup d'algeriennes ont été conquises. La mode ne l'a pas oublier il est aussi moderniser, mais son appelation Fergani lui donnera son
authenticité. 



La tenue algérois


La tenue traditionnelle algéroise a résisté à travers les âges et les siècles. Elle est la plus prisée par la gent féminine, mais pas seulement. En effet, les meilleurs stylistes du monde, Yves Saint-Laurent, Marc Jacobs, Givenchy… se la sont appropriée et l’ont adaptée aux moeurs d’aujourd’hui.
Elles ont toujours été nombreuses à le porter, aujourd’hui encore. Cependant, pour les femmes, notamment les citadines de l’époque, cet habit traditionnel et luxueux se porte au quotidien et, quand il est plus richement orné, lors des différentes cérémonies qui peuvent égrener une vie. Riche en histoire, ce costume suscite admiration et fierté. Il fait partie intégrante du trousseau de la jeune mariée. Comme nous l’explique Mme Mounira, qui marie sa fille en décembre prochain, « je ne peux pas concevoir le trousseau de ma fille sans la tenue algéroise, qui, à elle seule, renferme des siècles d’histoire. Il est vrai que son prix est exorbitant, mais cela vaut la chandelle d’investir dans cet habit. Car il ne se démodera jamais ». Le costume algérien se caractérise généralement par un pantalon en soie, agrémenté d’une veste en velours, rehaussée de broderies au fil d’or. Le foulard en soie, aux extrémités duquel pendille de large ftoul, est souvent garni d’un diadème, appelé plus communément « Khit El Rouh ».


Témoignage de la vie des femmes
Le costume traditionnel d’Alger renseigne un tant soit peu sur la vie des femmes aux XVIIe et XVIlIe siècles. Durant cette époque, l’Algéroise portait une longue et large chemise sans col. Une autre chemise était mise dessus avec des ornementations de rubans galonnés de différentes couleurs. Cette chemise est écourtée avec le temps et s’agrémente de manches très larges rehaussés de rubans en dentelles.
Elle se porte à même la peau en été, mais pour parer à la fraîcheur du printemps et de l’automne algérois, les femmes pouvaient en superposer deux ou trois. Elle sera baptisée « g’nidra » (petite gandoura). Cette dernière était portée sur un pantalon de toile blanche assez large descendant jusqu’aux chevilles sur lequel tombait la ghlila. Il s’agit d’une longue veste en satin ou en velours qui arrive à mi-jambe avec des manches et un col prolongé jusqu’en dessous de la poitrine, décoré de boutons d’or ou d’argent. Cette tenue se porte avec des babouches en velours, richement brodés d’or. 


La tête est ornée d’un foulard multicolore appelé m’harma. Le seroual ample et confortable à la fois constitue une autre pièce fondamentale du costume traditionnel algérois. De nos jours, il en existe plusieurs modèles, chacun se portant pour une occasion distincte : long et volumineux, pour la vie de tous les jours ; le « harar » en pure soie pour les cérémonies ; court et souple pour l’intérieur… A la fois pratique et confortable, « le seroual permettait aux Algéroises de se déplacer de terrasse en terrasse avec aisance et agilité sans manquer à la décence », peut-on lire dans le livre de Leyla Belkaïd Algéroises – Histoire d’un costume méditerranéen. Selon des écrits anciens, les gens les plus riches de l’époque et les officiels avaient une large préférence pour le caftan et le karakou qui sont deux costumes d’inspiration ottomane conçus dans des tissus luxueux, travaillé de fetla au fil d’argent et de medjboud au fil d’or.


Enseignement de qualité
Si aujourd’hui plusieurs stylistes de haute couture se plaisent à proposer des modèles aux broderies aussi variés que divers à leur potentiels clients, il n’en demeure pas moins qu’un ancien centre d’apprentissage de couture de la wilaya d’Alger, plus exactement à Bab el-Oued, prodigue à tous ses élèves un enseignement de qualité, basé sur une méthodologie ancienne.
Ses missions : préserver le patrimoine traditionnel de la couture et de la broderie et assurer aux jeunes filles une formation de qualité. La broderie est enseignée selon les techniques manuelles ou sur machine. 

karako serwal cheka
karakou serwal mdewer

karakou modarn 

Robe d’Oran « Blouza »



 À l'origine, cette robe provient de la ville de Tlemcen, ainsi elle porterait la dénomination de blouza Sidi Boumediene en référence au saint patron de la ville de Tlemcen : Abou Madyane. Puis avec le temps, de nombreux couturiers se sont installés dans la ville d'Oran, capitale régionale de l'Oranie(région du nord-ouest algérien), ils ont ainsi exporté leur savoir-faire. C'est donc tout naturellement qu'elle est devenue la tenue préférée des femmes d'Oran et du reste de l'Oranie en général.
La blouza est traditionnellement portée par les femmes mariées et d'âge mure. Elle est longue et cousue en une pièce ou deux, cette doublure porte le nom de jeltita à Oran. Elle est cintrée à la taille, se porte avec des manches courtes, le décolleté et le dos sont travaillés en perles et en broderies traditionnelles raffinées cousues sur ce qu'on appelle le sder qui est la partie recouvrant toute la poitrine. Aujourd'hui, la blouza est appelée blouza oranaise en hommage à Oran qui en a fait sa tenue par excellence et qui la popularisée au près de la gent féminine des autres villes. Elle se porte dans toute l'Oranie mais elle est également très prisée dans les villes de l'Orientale(Maroc) plus précisément à Oujda qui est une ville sous influences culturelles algériennes.

La blouza oranaise : une tenue contemporaine
cette tenue a étais aussi modérniser ; la doublure La blouza devient se modernise de plus en plus en se distinguant des tenues plus lourdes du Maghreb. Effectivement, elle s'adapte aux modes si bien par l'utilisation de plus en plus de matières nouvelles que de perlages de plus en plus variés. Elle s'ouvre facilement à la modernité. Ainsi, de nos jours le perlage de la blouza se fait en strass, en perles, en sequins et en broderie fine. Les tissus nobles ont fait leur entrée comme la dentelle de Calais et la soie.
Elle se porte dans la vie de tous les jours, ou bien pour les cérémonies et fêtes traditionnelles. Les dames âgées aiment la porter simple, blanche, assortie à un châle de la même couleur. Avec l'arrivée des tenues occidentales, la robe blouza traditionnelle à commencer quelque peu à se perdre dans certaines villes. Mais elle reste la robe typiquement de l'ouest algérien que toute mariée se doit d'ajouter à son trousseau.est remplacée par un pantalon large en satin ou une robe en satin plissé .


La chedda tlemcenienne



la chedda est une tenue princière. Le costume de Tlemcen est constitué d’une robe en soie à manches larges constituées de tulle et agrémentées de perles, de paillettes et brodées de dentelles.



En haut, c'est une couronne en forme de cône brodée de fetla (fil d'or fabriqué à Tlemcen) appelé "Tedj". On couvre la partie basse de la couronne un collier d'or ornée des pierres précieuses qu'on appelle Zerouf. Plus haut, il y a le Djbin. Les grandes boucles d'oreilles perlées sont appelés Lkhorsa.
S'agissant du vêtement, il est composé d'une longue robe en tissus fin et brillant que l'on appelle Rda. Les femmes mettent ensuite une autre robe de soie et de fils d’or. En mettant ensuite autour de la taille une foutha « m’taqqla » qui porte des rayures en soie dorée. Par dessus ce vêtement, il y a le kaftan court travaillé avec de la fetla. Ce vêtement est garni de bijoux de perles de cultures viennent couvrir la poitrine de la mariée, appelées "Johor".




dimanche 3 janvier 2016

La robe kabyle traditionnelle



      La robe kabyle a constamment fait l'objet de créativité dans la façon de mettre les dentelles ou Lahwaci, mais elle n'a jamais été modernisée au sens propre du mot jusqu'à une période récente. La confection du costume kabyle est typique à chaque région. C'est ainsi que l'on retrouve "Taqendurt" ou "taksiwt" Iwadiyen", iâzzugen, nath-aïssi, ne bgayet, nat wassif, etc..
El fouta est une pièce importante de la robe traditionnelle de kabylie. C'est un tissu assorti qui se porte par dessus la robe kabyle (tajelebth n'kbayel) (voir la photo de gauche). En général, la fouta se compose d'un tissu brodé de bandes ou de rayures de couleurs différentes qui se succèdent. Ce vêtement s'est de tout temps, généralisé à tous les types de tissages.
Le costume traditionnel se compose de cinq éléments : La djebba kabyle, dite "Thaqandourth" est l'élément de base du costume et comporte un col arrondi à volants et de longues manches de couleur jaune ou orange. Le vêtement est garni au niveau de la poitrine de motifs brodés en zigzag et de bouclettes (dentelles kabyles) de plusieurs couleurs, le tout inspiré de l'écriture kabyle. Elle est rehaussée d'un tablier, dit "foudha" ou "fauta", décoré de rayures verticales multicolores. La ceinture, dite "h'zam", se compose d'un ensemble de fils de laine multicolores tressés et munie de pompons aux extrémités. La coiffe est composée d'un foulard carré, dit "m'harma", décoré de motifs floraux et plié en triangle sur la nuque avant d'être noué par les extrémités au-dessus du front.